SOMMAIRE
![]() sommaire et généralités sur le dopage ![]() l'hémoglobine ![]() autres transporteurs de dioxygène ![]() modes d'insertions ![]() dépistage ![]() reglementation ![]() interview ![]() conclusion ![]() bibliographie et remerciements ![]() |
L'autotransfusion sanguine
Cette méthode a été utilisée pour la première fois par l'armée américaine en 1947,
et dès 1948 elle est utilisée pour la première fois dans un milieu sportif : dans les jeux de Mexico.
Cette technique a ensuite été affinée en 1972.
Elle consiste à prélever sur un athlète une quantité de 800 à 1200 mL de son propre
sang. Ce prélèvement sera fait pendant sa période d'entraînement et lui sera réinjecté plusieurs
semaine plus tard.
Cette augmentation subite du volume sanguin accroit le taux d'hémoglobine du sang, ce qui
permet de transporter plus d'oxygène aux cellules et donc d'ameliorer les performances.
L'élévation des performances est de l'ordre de 10 à 20 fois et les effets de la transfusion
durent environ deux semaines. Une étude à montré sur un athlète une amélioration de plus
d'une minute sur un 1000 mètres.
Sport en altitude
Le phénomène de l'altitude sur l'augmentation du nombre de globules rouges est
probablement le plus connu et celui qui pourrait-être considéré comme le plus "naturel".
En effet
lors d'un séjour à long terme en altitude, l'organisme pour palier au manque d'oxygène
de cet environnement, va s'acclimater et va avoir une sécrétion active d'érythropoétine, hormone
agissant sur la moelle osseuse ou sont crées les globules rouges pour en stimuler la production
, ce qui augmente alors le nombre d'hémoglobine et
permet un transport plus important d'oxygène.
Cependant pour pouvoir fabriquer ces molécules
qui contiennent du fer,
le sportif d'altitude ressent alors un besoin
en fer et en protéines.
l'EPO
l'EPO ou érythropoétine est une hormone sécrétée naturellement par l'organisme qui
permet la fabrication des globules rouges au niveau de la moelle osseuse.
Au lieu de faire un séjour en altitude on peut directement s'injecter cette hormone
qui stimule alors la moelle osseuse pour produire plus de globules rouges.
Autres méthodes
On peut reproduire artificiellement les conditions de respiration d'altitude grâce
à deux techniques : en faisant baisser la pression dans un caisson appelé
caisson hypobar ou en mettant le sportif dans une situation d'hypoxie normobare, c'est à dire
en diminuant la concentration s'oxygène en augmentant la quantité d'azote.
Pour cette
deuxième méthode on utilise des appareils comme Alti trainer qui marche avec une bouteille
d'azote et permet d'augmenter jusqu'à 7% le volume de dioxygène maximum apporté au muscle.
.