SOMMAIRE
![]() sommaire et généralités sur le dopage ![]() l'hémoglobine ![]() autres transporteurs de dioxygène ![]() modes d'insertions ![]() dépistage ![]() reglementation ![]() interview ![]() conclusion ![]() bibliographie et remerciements ![]() |
Le dopage étant un phénomène croissant, la lutte antidopage coûte de
plus en plus chère (29.5 millions de francs en 1999 contre 9.7 millions en 1997.).
Il existe deux types de contrôles, ceux qui sont pratiqués avant une compétition
ou une manifestation organisée ou agrée par une fédération sportive, et ceux qui sont effectués
de manière plus inopinés.
Le sportif à contrôler est choisi suivant sa place dans le classement ou tout simplement par tirage au sort,
mais il peut tout aussi bien être désigné par le médecin responsable du contrôle.
Les contrôles anti dopages sont réalisés à l'initiative du Ministère de la Jeunesse et des Sports
ainsi qu'à l'initiative des fédérations sportives nationales ou internationales.
Le laboratoire national anti dopage français a été créé en 1966 lors
de la publication du décret d'application de la loi Herzog (voir réglementation).
Installé à l'origine au laboratoire de toxicologie de la faculté de paris VI, il a été transféré au centre universitaire de Clichy en 1960, puis au CREPS
de Chatenay Malabry en 1989 où il se trouve actuellement. Il est contrôlé par l'Etat et le comité national olympique et accrédité par le Ministère
de la Jeunesse et des Sports et le CIO (Comité international Olympique ).
Les missions du laboratoire depuis sa création sont :
+de réaliser les analyses des prélevements effectués dans le cadre de la lutte contre le dopage.
+de participer aux actions de prévention et d'information relatives à la lutte contre le dopage.
+de dévelloper des activités de recherche correspondantes.
Le laboratoire français a actuellement la capacité de traiter environ 10 000 échantillons
par an, au moyen de procédures automatisés et informatisés .
Les résultats sont transmis au Ministère chargé des sports, à la comition nationale
de lutte contre le dopage, au président de la fédération sportive concernée.
Si le résultat est positif, l'organisme disciplinaire de première instance de la fédération concernée
prononce la sanction .
Le CIO n'autorise que les contrôles urinaires. En effet, le prélevement d'une quantité sufissante
d'urine est aisée et peut s'effectuer à tout moment, la méthode n'est pas invasive et ne fait
courrir aucun risque au sportif concerné . L'urine est aussi une des voies principales d'excrétion des
métabolites, ce qui permet de détecter rapidement et facilement de nombreux produits dopants.
Mais, on autorise aussi un contrôle sanguin (bien qu'aucune sanction ne puisse être basé
sur ce dernier) : le test d'hématocrite qui consiste a mesuré
le volume occupé par les globules rouges pour un volume donné de sang total. Il est normalement égal à 0.47L/L.